Le deuxième opus du Skoda Kodiaq sera dévoilé au début de l’automne. Nous avons eu l’occasion de tester le SUV tchèque à 5 ou 7 places par le biais de plusieurs exemplaires de pré-série camouflés, en diesel et en essence. Voici nos impressions.
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Le deuxième opus du Skoda Kodiaq sera dévoilé au début de l’automne. Nous avons eu l’occasion de tester le SUV tchèque à 5 ou 7 places par le biais de plusieurs exemplaires de pré-série camouflés, en diesel et en essence. Voici nos impressions.
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En 2016, le Kodiaq avait initié la gamme de SUV Skoda, montrant le chemin à ses petits frères Karoq et Kamiq. Sept ans plus tard, il se renouvelle à travers un deuxième opus dont la révélation est attendue entre fin septembre et début octobre. Avant cette échéance, le modèle surélevé à 7 places de la marque tchèque est passé entre les mains d’Auto Moto dans le cadre d’un roulage effectué au moyen de plusieurs versions de pré-série, deux diesel et une essence, dotées de la nouvelle suspension pilotée DCC Pro et chaussées de jantes de 19 pouces.
Par rapport à sa devancière, cette deuxième génération affiche une longueur en hausse de 61 mm, un empattement quasiment inchangé (+1 mm) et une largeur en réduction (-18 mm), tout comme la hauteur dans une moindre mesure (-3 mm). Elle se caractérise notamment par une allure plus puissante, des passages de roues carrés, des jantes allant de 17 à 20 pouces et des phares Matrix LED de nouvelle génération, sculptés et rehaussés par l'ajout d'un élément cristallin coloré appelé Crystallinium. Sur le volet de la sécurité et de la technologie, le nouveau Kodiaq compte jusqu’à 9 airbags et hérite d’une aide au stationnement à distance et d’une assistance au déplacement, comprenant l'assistance en cas d'embouteillage et celle en cas d'urgence. En matière de motorisations, il bénéficie pour la première fois dans sa gamme d’une version hybride rechargeable, synonyme d’une puissance combinée de 204 ch et d’une autonomie annoncée à plus de 100 km, mais celle-ci n’était pas proposée lors de ces essais.
Au sein de cette meute camouflée de Kodiaq, nous prenons d’abord le volant du seul modèle à disposer de la transmission intégrale. Il s’agit de la version diesel embarquant le bloc 2.0 TDI de 193 chevaux. Les 4 roues motrices offrent le loisir d’opérer de rapides passages en courbe et de s’en extraire également sur des rails. Les 400 Nm de couple délivrent un potentiel intéressant, si ce n’est qu’ils mettent du temps à se déployer. Ce véhicule étant le seul du lot à proposer 7 places à bord, nous profitons de l’occasion pour constater que le toit peu plongeant permet aux passagers du 3e rang de se sentir à l’aise en matière d’espace à la tête.
D’un modèle 2.0 TDI à un autre, nous nous délestons de 2 roues motrices et de 43 chevaux en grimpant dans une version à 150 chevaux. Avec cette puissance moindre et en dépit d’un temps de réponse à l’accélération moins marqué, on a tendance à quelque peu “roupiller”, L’équilibre du châssis est bon, issu de la plateforme MQB Evo du groupe Volkswagen, mais le manque de consistance de la direction progressive rend l’expérience un brin monotone.
Pour la deuxième moitié du roulage, le passage dans la version TSI de 150 ch réveille le plaisir de conduite. Bien qu’un peu collante, la direction réserve une meilleure précision dans les mouvements qu’on lui attribue, allant de pair avec un châssis plus nerveux. C’est convaincant au volant, mais un peu moins quand on s’installe à l’arrière car l’espace généreux à la tête et aux jambes ne l’est pas en latéralité. A l’issue d’une demi-heure de roulage, la consommation s’établit autour de 9,5 l/100 km, en sachant que la technologie Mild-Hybrid permet de générer une économie de carburant de 0,4 l/km, selon les responsables de la firme de Mlada Boleslav. Nouvelle sur le Kodiaq, cette technologie d’hybridation légère est combinée à la dernière génération de technologie active des cylindres, dénommée ACT+.
Camouflés extérieurement, les exemplaires de ce deuxième opus le sont aussi au sein de l’habitacle. Malgré tout, au sommet de la planche de bord, on perçoit la présence d’un grand écran central, désormais au-dessus des aérateurs, sous lesquels prennent place trois gros boutons physiques de conception nouvelle. Selon la volonté de Skoda, la combinaison de commandes manuelles et numériques doit générer une utilisation plus intuitive. En matière d’ergonomie, le levier de vitesses est désormais implanté sur la colonne de direction à hauteur de la main droite. L’affichage tête-haute est disponible au-dessus du Digital Cockpit, le combiné d’instrumentation réuni sur un écran de 10,25 pouces, tandis que le diamètre du nouvel écran tactile central peut atteindre 12,9 pouces, ou être choisi en 10,4 pouces. Parmi les éléments "Simply Clever", signature de la marque, on relève la présence d’une nouvelle double “Phone Box”, un compartiment à refroidissement permettant de recharger deux téléphones portables en même temps avec une puissance de charge accrue de 15 W, ainsi que l’introduction d’un nettoyeur d'écran pour les écrans tactiles et d’un compartiment de rangement arrière avec porte-gobelet. Par ailleurs, le parapluie et le grattoir sont désormais fabriqués à partir de matériaux durables.
Ce deuxième Kodiaq du nom sera dévoilé lors d’une présentation en première mondiale qui se tiendra à la fin du mois de septembre, ou début octobre. Le coup d’envoi de sa production doit avoir lieu en toute fin d’année, tandis que le début de sa commercialisation est prévu à l’entame du deuxième trimestre 2024. La nouvelle génération de Skoda Superb devrait suivre, à environ un mois d’écart.
Texte : Richard Burgan
Le deuxième opus du Skoda Kodiaq sera dévoilé au début de l’automne. Nous avons eu l’occasion de tester le SUV tchèque à 5 ou 7 places par le biais de plusieurs exemplaires de pré-série camouflés, en diesel et en essence. Voici nos impressions.
